Une sorcière est une femme adepte ou considérée comme telle d’une forme de sorcellerie.
Le mot français sorcière, féminin de sorcier, dérive du latin vulgaire sortarius proprement « diseur de sorts », et du latin classique sors, sortis, désignant d’abord un procédé de divination, puis destinée, sort. Le mot qui les désigne en catalan, Bruixa et en espagnol Bruja proviennent peut-être du terme ibère bruixa, et plus précisément du galicien bruxa. Le mot anglais witch a des origines plus controversées mais parait bien provenir d’un radical wik d’origine tant celte que germanique. La sorcière était appelée en grec stryx, en latin striga -ae d’où dérive le vocable médiéval stria, strega en italien, estrie en français.
Une sorcière est une femme chamane. Les sagas scandinaves les appelaient Völva. La Wicca revendique être la plus ancienne religion du monde en affirmant que les sorcières sont les héritières d’un culte et de pouvoirs spécifiques féminins dont l’origine remonte à la Préhistoire.
D’après les tenants d’une continuation entre un culte de la Déesse et la sorcellerie, et en se situant dans une vision où la chasse aurait été une activité masculine et la cueillette une activité féminine, les femmes avaient une religiosité qui avait ses modalités propres.
Sans doute, les sorcières étaient-elles d’abord des femmes de la campagne, paysannes illettrées dont les connaissances se fondaient sur une scrupuleuse observation de la nature et des humains qui les entouraient.
Elles étaient réputées pour savoir guérir par les plantes, à l’instar de la phytothérapie moderne, pratique associée à des incantations magiques. Ces rituels et formules devaient être scrupuleusement observés, faute de quoi le meilleur des remèdes pouvait devenir le pire des poisons.
Inversement, les plantes les plus toxiques pouvaient, à très faible dose, présenter d’authentiques vertus. La belladone par exemple était utilisée pour des breuvages hallucinatoires, et est fortement toxique (provoque des arrêts cardiaques), mais peut entrer dans la composition de fards donnant au regard des femmes un charme irrésistible (Les alcaloïdes présents dans la plante peuvent être hallucinatoires, et mortels à partir d’une certaine dose, mais correctement dosés ils dilatent la pupille).
Louis-François Sauvé explique que certains rituels ne pouvaient avoir lieu qu’à des moments très précis : « Les sorciers n’ont qu’un seul jour dans l’année, et, dans ce jour, une heure unique pour découvrir et cueillir les herbes propres aux maléfices : ce jour est la veille de la Saint-Jean, et cette heure celle de l’angélus de midi. »
Jan 12, 2012 @ 10:18:52
Comment reconnaitreles gentilles sorcières de méchantes ? Il parait qu’on ne le sait « qu’après » … 🙂 Bises
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Jan 12, 2012 @ 12:16:09
Comment les reconnaître ? Pas facile, c’est vrai, mais je crois que l’on peut en regardant l’âme de la sorcière, ne dit-on pas que les yeux sont les fenêtres de l’âme ?
Ainsi, si l’on peut y voir de l’amour, il y a de grandes chances pour que ce soit une gentille sorcière…
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Jan 12, 2012 @ 18:32:26
Le balai est-il supersonique maintenant ?
Non, non ne donne pas de coups de balai…
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