Vous avez bien avancé sur le chemin de l’initiation. La sixième règle, tout comme la septième, ne souffre pas qu’on l’oublie, sous peine de faire tout de travers.
Imaginez une petite maison, toute petite. Il n’y a qu’une pièce, qui sert de cuisine, de chambre, de salle de bain. Il n’y a pas de chauffage, et c’est avec peine qu’un tout petit feu brûlotte. L’air est humide. On tousse, d’une vilaine toux sifflante.
Approchez-vous plus près encore. Prenez la main de cette pauvre femme. N’ayez pas peur, vous vous laverez les mains à l’eau bien chaude après. Alors, sentez-vous dans votre paume la main de cette femme ? Est-elle chaude ? Humide ? Regardez-la maintenant, avec vos yeux, avec vos oreilles. Que découvrez-vous ? Parlez-lui, doucement, pour ne pas la fatiguer. Que vous répond-elle ?
Elle vous demande de la guérir. Vous en avez peut-être le pouvoir. Qu’allez-vous décider de faire ? Comment être sûr de bien faire ?
La sixième règle vous aidera à faire le bon choix : soyez toujours à l’écoute !
Par l’écoute, on soigne mille maux les plus divers. Une oreille attentive, un vrai calme, et on apporte une bouffée d’oxygène à cette personne. Et vous avez fait plus de la moitié du chemin !
Si vous n’écoutez pas, ou mal, il y a des grandes chances pour que vous lui prescriviez une potion contre la toux, sans savoir si elle a de la fièvre ou d’autres symptômes. Peut-être même que ce sirop contre la toux est exactement le remède inverse dont elle a besoin.
C’est ce qui est arrivé à la charmante Guillemette : elle l’avait examinée assez rapidement tout en papotant de mille choses dont elle avait le secret. Elle était sûre que cette pauvre femme avait un rhume qui lui était tombé sur la poitrine, et un sirop contre la toux ne pouvait que lui faire du bien. Si elle ne toussait plus, elle dormirait mieux et guérirait plus vite ! Un bon feu aurait probablement été plus efficace ainsi qu’un bouillon bien chaud… Avec son sirop, Guillemette l’a empêchée de tousser et deux jours plus tard, on m’appelait au chevet de la pauvre femme mourante.
Alors, n’ouvrez pas grand la bouche, ne distillez pas ce que je vous ai appris. Restez muet le plus possible, et écoutez ! Pratiquez l’écoute active !
Jan 18, 2012 @ 02:48:17
Bon, d’accord !
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Jan 18, 2012 @ 09:29:24
j’avoue qu’en ce qui me concerne, c’est la règle que je trouve à la fois la plus facile et la plus dure à mettre en exécution…
j’ai une très bonne écoute mais qu’est ce que j’aime parle !!
sourire
bisous Colette !
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