À la mort de son mari, une jeune veuve resta seule avec son fils et décida de lui consacrer sa vie. Pour son enfant, elle voulait le bonheur et elle entreprit d’ôter de son chemin tout ce qui pouvait lui créer de la peine et du souci.
Mais plus elle le protégeait, l’entourait d’affection, de douceur, de tranquillité, de sécurité, plus l’enfant s’étiolait. Elle lui offrait les plus beaux divertissements… Il s’ennuyait encore et toujours, d’une langueur qui semblait maladive.
Finalement, tant de dépenses menèrent la jeune veuve à la ruine. Le pécule que lui avait laissé son mari fondit comme neige. Elle dut changer de maison, travailler… Elle était au désespoir de ne plus pouvoir gâter son fils.
Il fallut abandonner les précepteurs privés, afin qu’il se rende à l’école ; là, il se heurta à la cruauté et aux moqueries de certains de ses camarades. La jeune femme tremblait pour ce fils qu’elle aimait trop.
Mais, contrairement à ses craintes, l’enfant retrouva de l’entrain, de la joie, de l’enthousiasme. Il reçut enfin le baptême salé de la vie, avec ses douleurs, ses peurs et ses chagrins, et il put ainsi entrevoir ces portes du bonheur qu’elle lui avait toujours cachées.
Le Conteur Philosophe de Michel Piquemal
Avr 02, 2012 @ 12:25:29
des plaisirs on jouit, des douleurs, on apprend. Bisous
J'aimeJ'aime
Avr 02, 2012 @ 13:28:29
J’adore ! Pas d’arc en ciel sans pluie …
J'aimeJ'aime
Avr 02, 2012 @ 19:46:30
… un chanceux qui a pu s’en sortir … super !
J'aimeJ'aime
Avr 02, 2012 @ 20:23:28
Oui, nous avançons grâce aux difficultés, aux échecs dont nous nous relevons, aux épreuves de la vie. Cela me fait penser à la vie de Siddhartha, un prince protégé dans son palais des vicissitudes de l’existence, avant qu’il n’en sorte et entreprenne son chemin d’éveil pour devenir Bouddha.
J'aimeJ'aime
Avr 03, 2012 @ 00:49:08
La seule méthode pour voir le ciel bleu au-dessus des nuages, c’est de grimper tout en haut sur la montagne.
J'aimeJ'aime