Un homme plus un homme un peuple plus un peuple
Et c’est l’humanité
Un homme et une femme et leur enfant entre eux
L’amour se perpétue
Sur l’heure de midi notre ombre se réduit
Socle d’une statue
Sur l’heure de midi le soleil noue la terre
Et l’on oublie la nuit
Du plus profond de l’herbe au gouffre du ciel clair
Chacun suit son chemin
Et le jour fait merveille entre des mains nouvelles
Dans l’avenir sans fin
L’homme aime son travail son travail et les siens
Par-delà les frontières
Par-delà le passé la femme fait le geste
D’allaiter son enfant
Et l’enfant recommence à penser désirer
Par le commencement
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Toi aujourd’hui que j’aime par-delà moi-même
Comme la vie faite espérance
Tu multiplies mon cœur et mon corps et mes sens
Et la raison suprême
De croire que le temps n’efface pas la vie
Mais qu’il est la vie même.
Poèmes retrouvés — Paul Éluard
Mai 08, 2012 @ 14:16:26
Un de mes poètes préférés.
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Mai 08, 2012 @ 15:13:35
moi aussi…
sourire
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